Le savoir est précieux pour le Franc-Maçon, mais à condition d'être pour lui un moyen d'action : point n'est besoin d'être une bibliothèque vivante si l'on ne tire pas de quoi devenir meilleur. Armand Bédarride aide le maçon à travailler la Pierre Brute qu'il est, en lui faisant comprendre que tailler cette pierre, ce n'est pas la garnir d'ornements, c'est en faire disparaître les aspérités, la rendre conforme à un plan idéal et faire d'une masse informe une figure géométrique régulière. L'auteur étudie entre autre la nature de la Pierre Brute, l'Ouvrier matière première et instrument de travail, le maniement des outils, le Vitriol des Sages, la Vera Medicina, l'alchimie spirituelle, le maçon dans la cité. Armand Bédarride (1864-1935), 33e, C B C S membre du Grand Collège des Rites jusqu'à sa mort, collaborateur des revues «L'Acacia» et «Le Symbolisme», fut l'auteur de nombreux ouvrages maçonniques, notamment : «La Lettre G», «Le Travail sur la Pierre Brute», «Règle et Compas», «Le Liv